La crise de 2008, dite des subprimes était une crise financière, la crise d’aujourd’hui est une crise économique, sociale et sanitaire.
J’ai publié de mars à juin 2020, une série d’article sur la covid-19 sur le site argent-content.com.
Nous avons établi une comparaison rapide entre les deux crises 2008 et 2020.
Comparatif des crises de 2008 et de 2020
La crise de 2008, dite des subprimes était une crise financière. La crise d’aujourd’hui est une crise économique, sociale et sanitaire.
Nous connaissons tous l’histoire de cette crise et ses conséquences financières à travers le monde. Mais voyons les conséquences humaines, sociales et financières pour certaines familles françaises.
Voici un extrait du compte-rendu des activités de l’association « la Roue de Secours » sur les années 2008 à 2010, soit deux ans d’activités.
« Aujourd’hui dans la vie, tout le monde a besoin d’une roue de secours, de même ceux qui ont un travail ou ceux qui se targuent de mener une vie palpitante. Tout véhicule a besoin de sa roue de secours, c’est le minimum pour faire un long voyage.
Il y a très peu de gens qui savent de quoi demain sera fait. Les bouleversements structurels, l’effondrement financier n’épargnent personne. Plutôt que s’affoler et de partir dans tous les sens. Lorsque l’événement surgit, il vaut bien mieux avoir cette « roue de secours ». Personne ne peut parvenir à avancer dans ces problèmes tout seul.
On peut aider et donner du temps aux autres, à une seule condition : partager son savoir, informer et former les autres, c’est réussir et faire avancer le monde.
La Roue de secours, que nous proposons est de partager notre savoir et de venir en aide à ceux qui en ont besoin et qui veulent s’en sortir, depuis sa création en novembre 2006. »
L’année 2010 s’annonce difficile pour nos compatriotes, car Pôle Emploi a annoncé que plus de 600.000 demandeurs d’emploi indemnisé ne le seraient plus au cours de l’année, que 400.000 passerait sous le régime de l’ASS (Allocation Spécifique de Solidarité) dont le montant minimum est de 15,14 € journalier ou du RSA (Revenu de Solidarité Active) qui tient compte des revenus et de la composition de la famille.
Au total plus d’un million de personnes vont se retrouver dans une plus grande précarité et une majorité devra faire appel à la Commission de Surendettement de la Banque de France afin de pouvoir trouver une solution à leurs problèmes d’endettement.
Nous ne pourrons aider tout le monde, mais nous avons des solutions et pouvons aider ces personnes particulièrement, comme tous les autres qui nous contactent après des impayés de loyers, des retards de paiement d’échéances ou de factures. Chaque famille vit une situation particulièrement et nous sommes là pour les conseillers et les aidés. »
Il aura fallu plus d’une décennie pour voir le nombre de dossiers de surendettement baissé, alors que la précarité, la pauvreté progressent. Le mouvement des gilets jaunes a bien démontré la souffrance d’une grande partie de la population.
lire : la crise des gilets jaunes
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Notre Président avait prévu la crise de 2008 et ses conséquences, il avait prévu également une crise à partir de 2018, qui s’est installé progressivement et qui a explosé en 2020, avec la crise du Covid-19, qui n’est que l’arbre qui cache la forêt. C’est l’élément déclencheur de plusieurs événements à venir, qui ont eu des conséquences dramatiques.
Une décennie plus tard, la crise qui se profile sera encore plus terrible et malgré les promesses gouvernementales, les familles et les entreprises vont connaitre une crise sans précédente, avec son lot de souffrance et de conséquences.
2008-2018 :
Aujourd’hui, nous sommes au cœur de la crise et les moyens manquent pour aider le plus grand nombre à y faire face.
lire : Les exclusions sociales
La situation, est compliquée, au moins la moitié des foyers français (environ 15 millions de foyers) souffre de problèmes financiers (paiement des factures, découverts, fin de mois difficile), près de 10 millions sont en souffrance psychique (anxiété, stress, dépression). Plus de la moitié a du mal à rembourser les échéances et au final leurs dettes et particulièrement avec les crédits revolving.
La baisse des ressources ou l’augmentation des dépenses « obligent » les familles à jongler entre les factures, les découverts bancaires, les cartes de crédit, les crédits revolving (avec des taux d’intérêt à 20%) afin de tenir la barre ; mais en réalité, ils ne font qu’aggraver leurs situations.
Les personnes que nous accueillons sont dans une situation financière et morale difficile. Souvent le sentiment de « honte » et de « culpabilité » domine et retarde mon intervention. Lorsqu’elles arrivent, elles sont sous la menace :
- Des maisons de recouvrement,
- Des huissiers de Justice,
- De mesure d’expulsion très avancée
La situation financière est très enkystée, désœuvrées. Il arrive que ces personnes fragilisées psychologiquement pensent à l’extrême avant de nous rencontrer. Ces personnes se dévalorisent parce qu’elles n’ont pas tenu leurs responsabilités de parents ou de conjoint face à leurs difficultés.
Certains créanciers engagent rapidement des procédures judiciaires, puis de recouvrement par huissier, ce qui augmente les frais.
Il est capital pour la famille de se projeter dans un avenir à court, moyen et long terme.
La crise de 2020 :
L’impact de la crise du covid-19 va être terrible pour nombre de nos concitoyens et nous devons nous y préparer.
La BCE encourage et finance les banques à injecter de l’argent dans l’économie par des prêts. Cette idée, qui est un recyclage de pratiques anciennes, n’est pas la solution, car n’oublions pas que « Le riche domine sur le pauvre, et celui qui emprunte est esclave de celui qui prête. » (Proverbes 22 :7) et que l’endettement non maitrisé conduit à des drames. Il est nécessaire de créer de l’activité par la commande publique, d’encourager la construction de logements, la rénovation, les grands travaux et d’investir, plutôt que de recourir à l’endettement pur. Et surtout, construire un programme d’accompagnement.
Nous allons rentrer en récession, ou plutôt la récession va s’aggraver, alors que nous pensions que la situation économique de l’Europe et de la France s’améliorer.
Rappelons-nous le texte de la genèse 41 : 28-30 sur l’histoire de Joseph, gouverneur d’Égypte et de la vision de Pharaon. L’histoire des 7 années de vaches grasses (la grande abondance) et des 7 années de vaches maigres (la famine), peut se traduire de nos jours, par les années de croissance et de récession.
« L’on n’a pas besoin d’être prophète ou grand économiste pour s’en apercevoir. Chaque période de développement économique augure un futur ralentissement et après tout ralentissement économique survient de la croissance. Les saisons de développement nous apportent suffisamment de ressources pour vivre convenablement les deux saisons. Le manque et l’endettement surviennent quand nous méprisons ou ignorons ce principe fondamental. Il nous faut en tout temps reconnaître la saison et agir de façon appropriée en chaque saison. Heureusement, Joseph nous partage ce secret. »
De nos jours et c’est difficile, mettre 20% de ses revenus de côté est très difficile, mais indispensable pour relever le défi des périodes de difficulté.
Que dire d’un État surendetté, qui ne réduit pas ses dépenses, continue de s’endetter pour financer son train de vie et non pour financer les investissements nécessaire au pays. Ce même État qui va devoir emprunter des sommes colossales pour assurer son plan de sauvetage de l’économie. Il est vrai que pour la France la dernière année d’excédent budgétaire remonte à plus de 40 ans. Notre période de mauvaise gestion dure depuis trop longtemps.
lire :
nous rentrons dans un période de vache maigre
Les conséquences sociales et économiques du covid-19 en France
Édito du 23 mars 2020
Crises économiques :
Nous sommes au début d’une crise dont nous n’imaginons pas la fin et ses conséquences. Des millions de foyers sont fragilisés par la crise, preuve en est le mouvement des gilets jaunes. Des milliers d’entreprises sont également dans une situation financière difficile, voire très tendues.
Les raisons des conséquences d’une grave crise financière
L’un des drames majeurs en France est l’absence d’éducation budgétaire et financière de la population. Pourtant le bon sens, la logique et même la Bible, nous recommande d’établir et de respecter un budget familial et personnel. Établir un budget équilibré, un bilan de son activité ou de son foyer, est un signe de sagesse et non d’avarice. Il est urgent d’apprendre à nos concitoyens, entrepreneurs et dirigeants politiques à établir et suivre un prévisionnel, incluant toutes les rentrées financières, toutes les dépenses fixes et variables, et de prévoir les imprévus, les investissements, les vacances, l’épargne, la scolarité des enfants, etc…
Une bonne gestion financière passe par un contrôle continu et une adaptation à la situation, au jour le jour. Il ne faut pas différer.
« Enfin, nous devons apprendre à ne pas vivre au-dessus de ses moyens peut nous éviter bien des déboires »
La population doit apprendre le contentement, à maitriser l’endettement, à le réduire afin de dégager de l’épargne de précaution. Cette crise intervient après les fêtes de fin d’année et le passage des impôts, la trésorerie des entreprises et des particuliers est au plus bas. Une perfusion importante sera nécessaire, ainsi que la mise en place d’un programme d’accompagnement.
Prévenir, c’est préparer l’avenir et une réponse à une situation d’urgence.
Il ne faut pas être devin, pour savoir que notre monde moderne crée une crise économique régulièrement. L’histoire moderne a démontré que régulièrement une crise financière surgit à travers le monde. À côté, peut également surgir une guerre ou pire une crise sanitaire. Le cas de la pandémie a été analysé (dès les années 60) par des spécialistes de la gestion de crise. Sans que les gouvernements ne prennent les mesures nécessaires. À l’exemple des plans de gestion de tsunami, de séisme, de catastrophe naturelle.
De notre côté, après avoir analysé les ravages de la crise 2008-2012, nous avons lancé un plan de réflexion pour apporter des solutions et préparer la prochaine crise.
Dès 2013, notre Président a restructuré ses projets, ses activités afin d’essayer de répondre aux futurs défis. Il a restructuré l’association La Roue de Secours, créé d’autres structures spécialisées, dont l’association Kalune en septembre 2017. Ainsi que l’association Adonai qui finance les œuvres de dieu a été fondée en 2017, tout comme l’association Green Force pour la protection de l’environnement.
Kalune déploie plusieurs services novateurs, de conseil et d’accompagnement tant pour les entreprises en création et en développement, que les entreprises en difficultés, mais également auprès des dirigeants, des actionnaires et des salariés.
Anticiper une grave crise humaine, économique et financière :
« Dès 2016, il avait décidé de mettre en place un programme préventif, une réponse à la crise majeure à venir, pour sauver les entreprises, les dirigeants et les salariés.
A cette époque, il a décidé d’aider un plus grand nombre de personnes, et a réfléchi à une solution de diffusion de l’information aux niveaux nationale et internationale, car tant les Français et les Européens ont des problèmes d’argent, que les Africains et le reste de l’humanité connaissent les mêmes problèmes.
Il a dû se former et apprendre à utiliser les outils modernes de communication, comme Facebook, mais surtout World Press, après avoir utilisé le CMS Joomla.
D’autres ont ouvert depuis longtemps des blogs d’informations, de conseils, de formations, mais aucun n’est complet, ou n’offre une réponse qui réponde vraiment aux problèmes de nos concitoyens.
En parallèle, il a repris le gout de l’écriture et a écrit plusieurs ouvrages sur le sujet, en cours de publication. Etant dysorthographique, ces écrits doivent être relus et sa prend du temps.
Le site internet argent-content.com et sa version africaine ebonice.com doivent permettre à tout un chacun de vivre mieux, de réduire ses dépenses, d’épargner et de sortir définitivement la tête de l’eau. Il est à contre-courant de nombreux sites qui promettent la lune, mais dit la vérité sur la situation et sur les solutions pour avancer.
Il est facile de culpabiliser les lecteurs, mais plus difficile d’apporter une aide concrète. Fort de 28 ans d’expérience réelle et concrète sur le sujet, de l’accompagnement de près de 2.000 familles et d’avoir monté et traité plus de 800 dossiers de surendettement, il maitrise la question.
Il a été rejoint dans son projet par plusieurs personnes, qui l’aide à structurer le projet et à permettre son lancement et sa diffusion.
Evidemment, il est impératif de maitriser ses dépenses fixes et contraignantes, de réduire ses achats, ses consommations de fluides, d’énergie, de téléphonie, de chercher le produit ou le service offrant le meilleur rapport qualité/ prix. Mais une fois que vous avez entendu cela, que faire de manière contrait ?
Chacun à son idée, des dizaines de blogs vous proposent des solutions, des tableaux de suivi de trésorerie ou budgétaire, des forums de discussions, mais rien de contrait.
En réalité, pour sortir de la difficulté, il faut partir de zéro, reprendre l’ensemble de sa vie en main, d’une part en travaillant sur les ressources, sur la fiscalité et les cotisations sociales, d’optimiser ses impôts. »
Il écrit : « Il y a un point commun entre un père de famille qui rencontre des difficultés financières et un chef d’entreprise qui rencontre des difficultés, tous deux se retrouvent avec des dettes, ils doivent trouver le moyen de trouver une solution pour les éponger, de réduire les dépenses et d’augmenter les recettes.
La responsabilité d’un père de famille face à une situation ménagère est très difficile et il (elle) a besoin d’un soutien que j’apporte. Souvent le sentiment de « honte » et de « culpabilité » retarde mon intervention et je me retrouve continuellement avec des situations dramatiques où il y a des enfants au milieu, une tension nerveuse entre les adultes dans le foyer et souvent avec les enfants.
Les factures s’accumulent, les rejets de prélèvements et de chèques créent des frais bancaires qui enfoncent encore plus les familles dans la difficulté.
Ils deviennent interdits d’émettre des chèques (FCC) rapidement, puis très vite inscrits au FICP (Fichier National des Incidents de crédits et de paiements).Le début de la fin.
Certains créanciers engagent rapidement des procédures judiciaires, puis de recouvrement par huissier, ce qui augmente les frais.
Tout comme le particulier, le dirigeant qui se retrouve devant le tribunal de commerce, avec un sentiment d’échec et d’humiliation ; car il se retrouve mal vu tant par ses collaborateurs (s’il en a), ses clients, ses fournisseurs et les banquiers !
Je traite également les situations de ses dirigeants qui sont souvent au bord du mur ou du gouffre et qui perdent tout et n’ont malheureusement pas droit à la procédure de surendettement pour les dettes professionnelles.
Mais ceux qu’il faut retenir et que le profit des personnes que je reçois à changer. Aujourd’hui ce sont des personnes de toutes catégories professionnelles (y compris des fonctionnaires, des retraités, des professions libérales) et ayant des revenus très corrects, mais qui ne savent pas gérer et se retrouvent dans la troisième catégorie. Et de plus en plus, ce sont des assistantes sociales ou des comités d’entreprise qui nous envoient des demandeurs, car ils sont totalement dépassés par la situation et ne sont pas « armés » contre ses situations.
Il est important d’avoir une méthodologie, d’analyser la situation et de comprendre la situation de la famille ou du foyer. Le surendettement est un phénomène de société qui croît annuellement, la crise de 2008 ayant contribué à augmenter l’insolvabilité des familles. Mais, il existe trois types de situations dans les faits :
- Les foyers qui utilisent d’une façon inconsidérée et immodérée du crédit et notamment du crédit de type renouvelable ou crédit revolving.
- Les foyers qui sont victimes d’un accident de la vie (licenciement, maladie, décès d’un conjoint, divorce…).
- Les foyers qui se retrouvent dans des situations encore plus difficiles, ayant à la fois de nombreux crédits renouvelables, mais également des crédits à la consommation et immobilier.
Je me retrouve avec deux publics, le premier ayant des revenus modestes et le deuxième issu d’un milieu intellectuel et ayant des revenus plus importants.
Je dois donc faire face à deux publics totalement différents, le premier qui arrive à joindre « les deux bouts » et le second qui ne vit que grâce au découvert bancaire. Souvent, il y a des enfants au milieu qui ne comprennent pas qu’ils vont devoir faire des sacrifices pour sortir leurs familles du surendettement. Dans certains cas, je demande même l’intervention de psychologue ou un suivi social.
La réalité est que les dossiers présentent de plus en plus de créances différentes (énergétiques, locatives, téléphoniques, assurances, cantine scolaire, impôts et dépenses courantes).
Pour ma part, je ne veux pas faire de l’assistanat ou être un donneur de leçon, mais plutôt aider et accompagner les demandeurs dans une démarche de reconstruction et de développement personnel. Cette méthode fonctionne depuis 21 ans et continuera, preuve en est « les bons résultats » que je réalise. »
Le surendettement :
Une situation de surendettement concernerait, en 2018, entre 4 et 5 millions de foyers Français sur les 27 millions recensés par l’INSEE. 9 millions de Français sont détendeurs d’un crédit à la Consommation et 14 millions ont souscrit au moins un prêt.
En moyenne mensuelle, près de 21.000 dossiers sont déposés en France devant les commissions de surendettement, soit 1 demande toutes les 3 minutes !
Par exemple, 7.500 dossiers environ ont été jugé recevable par la commission de surendettement des bouches du Rhône en 2011 et autant en 2012, qui reçoit en moyenne 40 dossiers/jour et est composée d’une équipe de 54 personnes. Au moins 80.000 procédures seraient en cours dans le département.
Sur cet ensemble, moins d’une personne sur dix bénéficie d’un suivi social ou d’un accompagnement !
Au moins 20% pourrait bénéficier d’une autre mesure qu’un plan de surendettement ou d’un moratoire par la négociation avec les créanciers de nouvelles conditions ou une restructuration financière.
Depuis sa création en 1989, les commissions de surendettement ont aidé plus d’un million et demi de foyer.
En cas de difficulté, qui peut aider ses familles ?
Aujourd’hui personne n’est à l’abri de la spirale du surendettement, tout le monde peut tomber dans ce piège, tout comme tomber malade ou perdre son emploi. Ses différentes situations déclenchent des problèmes en chaîne et ces personnes subissent des situations au point de ne plus arriver à s’en sortir, car elles ne maîtrisent pas les rouages du système financier en particulier.
Les assistantes sociales, services sociaux et associations aidant en priorité les plus faibles, ne s’occupant pas des classes moyennes et écartant de facto une partie de la population.
Nombre d’associations viennent en aide aux familles, mais très peu apportent une aide concrète dans la réalité.
Nous aidons ces familles à s’en sortir concrètement en examinant l’ensemble des différentes solutions pour maîtriser le budget familial, et en priorité faire face aux dépenses fixes.
Ce qu’il faut faire :
Nous devons mettre en place un système universel d’accompagnement, accessible au plus grand nombre. Notre offre est globale avec une prise en charge complète, tant économique, financière, juridique et psychologique).
Cette crise doit nous permettre de prendre conscience qu’à notre niveau, celui de notre entreprise, de notre pays, nous devons lancer un plan stratégique pour réduire l’endettement, épargner et retrouver la prospérité.
A l’époque de Joseph déjà, « le peuple quant à lui travaillait, consommait sa production y compris leurs vingt pour cent de récolte. Très souvent, il échangeait sa surproduction contre de l’argent. L’argent rentrait en quantité. Mais il n’avait pas de vision à long terme et l’intelligence financière pour investir sagement ses ressources. Alors celui-ci va naturellement utiliser le fruit de son dur labeur pour donner libre cours à ses envies : de beaux tissus à plusieurs couleurs venues de pays lointains, des parfums odoriférants d’orient, le bon vin ou les parures venant de Canaan.
Ainsi quand surviennent les temps de sécheresse, il est obligé de recourir à l’endettement pour survivre. Quels enseignements tirer de ces deux façons d’agir ? Que nous apprend la gestion de Joseph ? »
Notre Président nous dit clairement : “Je m’attends pour la fin de l’année à une envolée du nombre de demandes et je sais (nous savons) que nous allons devoir faire des choix, faute de moyens et de soutiens financiers du département principalement qui est lui-même en difficulté ou de l’État qui est en faillite financière.
Il est important d’avoir une méthodologie, d’analyser la situation et de comprendre la situation de la famille ou du foyer. Le surendettement est un phénomène de société qui croît annuellement, la crise de 2008 ayant contribué à augmenter l’insolvabilité des familles. Mais, il existe trois types de situations dans les faits :
- Les foyers qui utilisent d’une façon inconsidérée et immodérée du crédit et notamment du crédit de type renouvelable ou crédit revolving.
- Les foyers qui sont victimes d’un accident de la vie (licenciement, maladie, décès d’un conjoint, divorce…).
- Les foyers qui se retrouvent dans des situations encore plus difficiles, ayant à la fois de nombreux crédits renouvelables, mais également des crédits à la consommation et immobilier.
Le coût financier pour la collectivité est astronomique :
Le coût financier pour la collectivité est important (entre les dépenses de santé, les arrêts maladies, les hospitalisations, les effacements de créances fiscales, les déductions de perte financière pour les créanciers, le traitement humain des demandes des plus fragiles (assistantes sociales, CESF, accompagnement budgétaire), mais également du fonctionnement des commissions de surendettement. Le surendettement a un coût important pour les collectivités locales avec le non-paiement ou le retard des impôts locaux (taxe foncière et d’habitation), mais surtout avec l’effacement des créances, une perte sèche. Le coût financier pour la collectivité est très important, plusieurs centaines de millions d’euros annuels.
Le cout moyen fiscal local était en 2012 de 595,00 €, mais ne tenait pas compte des exonérations ou impayé de cantine, des dépenses de santé et le coût des aides financières obtenues par les familles en difficulté.
Le coût moyen pour une famille peut être estimé à 2.000 €, hors coût lié au logement (intervention du FSL, mesure ASELL, relogement, etc).
Cet article a été mis en ligne le 26 mars 2020 sur le site argent-content.com
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